La 29ᵉ Conférence des Parties (COP 29) s’est ouverte cette semaine à Bakou, en Azerbaïdjan, sous le signe de l'urgence climatique. Dans un contexte où les catastrophes naturelles se multiplient et les records de chaleur sont battus, les attentes envers cette édition sont considérables.
Les enjeux clés de la COP 29
Cette année, les discussions se concentreront sur :
- L’accélération de la transition énergétique : Comment les nations peuvent-elles atteindre leurs objectifs de neutralité carbone d’ici 2050 ?
- Le financement climatique : Des pays en développement réclament des engagements concrets pour un fonds de compensation des pertes et dommages.
- La préservation des écosystèmes : Avec un accent particulier sur la lutte contre la déforestation et la dégradation des sols.
Les moments marquants jusqu'à présent
- Le discours inaugural du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a mis en avant les efforts du pays en matière d’énergies renouvelables, avec des investissements majeurs dans l’éolien et le solaire.
- La coalition des pays insulaires a rappelé l’urgence vitale de limiter le réchauffement à 1,5 °C, au risque de voir leurs territoires disparaître sous les eaux.
Les défis à relever
Si la COP 29 affiche des ambitions louables, les divisions entre les pays développés et les pays en développement restent vives. Le défi majeur est de trouver un équilibre entre les impératifs économiques et la nécessité de réduire drastiquement les émissions.
Vers un accord historique ?
Les négociations s’annoncent ardues, mais certains experts se montrent optimistes. La COP 29 pourrait bien être l’occasion de fixer des engagements juridiquement contraignants pour les États.
Pourquoi Bakou ?
La capitale azerbaïdjanaise a été choisie pour son rôle croissant dans la géopolitique énergétique. Ce choix symbolise l’importance de transformer les pays riches en ressources fossiles en leaders de la transition verte.